Ce texte paraît avec beaucoup de retard. Déjà, lors de l'ouverture en 1998 de la première version du site sur le gamelan et ses musiques en France, j'avais l'idée de débuter une rubrique sur des portraits croisés de musiciens indonésiens praticiens du gamelan et musiciens (ou artistes) français qui avaient été en contact étroit avec ses formes artistiques. Une des premières personnes à laquelle je pensais, du fait de ses fréquents passages en France, était le très actif musicien, homme de radio, organisateur culturel de Yogyakarta, Sapto Raharjo. Je l'avais déjà rencontré à Paris avant mon second voyage à Java en 1998, et lors de ce dernier, j'allais le voir dans son studio de Radio Geronimo à Yogya et lui proposais une interview, ce qu'il accepta avec sa courtoisie et chaleur habituelle. Malheureusement, mon idée initiale étant de coupler un indonésien et un français (je pensais à l'époque à Jacques Brunet), la publication de ce premier "portraits croisés" fut retardée par la difficulté rencontrée dans la réalisation de l'interview de la partie française. Tant et si bien que le projet finit par sombrer dans un quasi oubli jusqu'à ce que la mort de Sapto en Décembre 2008 et l'impérieuse nécessité de mettre à jour le site du gamelan en France se liguent pour me forcer à ressortir mes bandes et produire ainsi ce que j'espère être un modeste hommage à ce grand artiste mort le 27 février 2009. Tous ceux qui l'ont connu le regrettent vivement. JP. Chazal
L'interview a été menée en anglais le 1er Décembre 1998 dans les locaux de Radio Geronimo à partir d'une vingtaine de questions préparées à l'avance. Elle reflète bien évidemment mes connaissances et préoccupations du moment.
Sapto Raharjo dans les studios de Radio Géronimo en Décembre 1998
[JPC] Quelles sont tes date et lieu de naissance ?
[Sapto] Je suis né à Jakarta en 1955 mais ma famille est originaire de Surakarta. Mes parents se sont installés à Yogyakarta vers 1959 et depuis je n'ai plus quitté cette ville.
Quels sont les liens de ta famille avec la musique ?
Je ne suis pas d'une famille de musiciens, du moins dans ce que j'en connais (ce qui ne remonte que peu de générations en arrière), mais mon grand-père, qui habitait à Surakarta non loin du kraton, avait un gamelan et des marionnettes de Wayang. C'est par lui que je fis connaissance avec ces deux arts. C'est lui et son premier fils, Le frère aîné de mon père, qui m'expliquèrent les aspects philosophiques du Wayang et du gamelan et me racontèrent les histoires traditionnelles de Java figurant dans le Babad Tanah Jawi.
Comment la musique vivante t'est-elle d'abord apparue ?
Vers 4 ou 5 ans par les répétitions de gamelan et de wayang qui se tenaient chez mon grand-père. Puis ma grand-mère, à partir de 1959-1960 m'amena régulièrement les dimanches au spectacle de Wayang Orang ou de Ketoprak (Note JPC : sans doute ceux qui se tenaient au Sriwedari). Je crois que je peux dire que c'est là que je suis vraiment tombé amoureux de ces arts traditionnels.
Peux-tu décrire tes premiers contacts avec la musique, les disques, etc. ?
Quand j'étais petit, mon père écoutait souvent la radio à la maison à Jakarta. Ça pouvait être la RRI, la radio nationale où l'on pouvait entendre des musiques traditionnelles, mais aussi les radios étrangères, comme Voice of America, la BBC, la radio australienne. J'ai pu y entendre les grands musiciens classiques, Mozart, Beethoven, Chopin, etc. Et puis ce genre, comment appelle-t-on ça déjà ? [Sapto imite la voix d'une cantatrice] Oui, l'Opéra. Donc, déjà, chez moi l'Ouest et l'Est se mélangeaient par le biais de la radio. Il y eu aussi le fait que mon père lui-même jouait du kroncong à la guitare. C'est d'ailleurs lui qui m'acheta ma première guitare en 1963. Je me souviens particulièrement de ce qu'on pourrait appeler ma "première leçon rythmique" : mon père me demanda une fois de prendre des baguettes de bois et de taper sur les cordes de la guitare [Sapto chante] "ding ding dang ding dung" (Note JPC : à la manière d'un cymbalum ?) en rythme avec la musique qu'il jouait.
5 - Peux-tu nous parler de tes premières impressions des musiques occidentales ou des musiques n'appartenant pas au monde des musiques traditionnelles de l'Indonésie ?
Le premier concert de musique européenne auquel j'ai assisté était un récital de violon au Karta Pustaka (le Centre Culturel Hollandais), car ma mère, qui était inscrite à la bibliothèque, disposait d'invitations pour les spectacles mensuels du soir. D'autre part, à l'école (SMB) à partir de 1965, je fis rapidement partie d'un groupe musical enfantin où je jouais de la guitare et chantais pour les fêtes scolaires.
Quand as-tu commencé à composer ?
J'ai commencé à jouer de la guitare en 1963. A l'époque j'allais aussi à l'Arena Budaya de Yogyakarta ou j'ai pris des cours de danses traditionnelles et de gamelan. Puis en 1973 déjà, au Lycée, j'ai composé une pièce principalement pour percussions avec du tambour et des sortes de steeldrums fait de bidons de pétrole.
Quels sont tes instruments favoris, tant traditionnels que nouveaux ?
J'ai d'abord débuté mon apprentissage sur le saron, puis je suis rapidement passé au kendhang qui est devenu mon instrument favori. La guitare est ensuite venue s'ajouter en 1963.
As-tu des styles favoris, en musique traditionnelle ou autre ?
Non, je ne fais pas de distinction entre les styles, il y a dans tous, certaines pièces qui m'attirent par leur dynamisme ou par l'énergie qu'elles portent. En musique contemporaine, Stockhausen, Xenakis, mais aussi, pour la musique javanaise, Nartosabdo ou de vieux gendhing, même de la Pop ou des tubes que je peux passer dans mes programmes de radio ou alors de la musique arabe avec sa tonalité très spéciale...
A quelle occasion as-tu pour la première fois joué avec des musiciens non-indonésiens ?
En 1988, j'ai joué pour la première fois avec un Européen, il s'agissait de Dieter Mack (Note JPC : musicien et universitaire allemand). Il y avait cinq musiciens allemands, piano, flûte, clarinette, percussion (un instrument allemand dont je ne connais pas le nom) et gamelan. Auparavant je n'avais joué qu'avec des musiciens indonésiens, seul ou avec mon groupe, et dans des contextes plus simples, même si on y rencontrait parfois des mélanges entre musique pentatonique et diatonique, entre instruments indonésiens et occidentaux, ou entre instruments anciens et contemporains. Cette expérience a été une grande surprise, j'ai été très heureux car ça m'a fait percevoir à quel point la musique était un langage de communication en soi, qui me permettait de partager des choses avec des gens d'autres cultures, qui transcendait les barrières formelles érigées par les institutions académiques et qui me permettait également de dépasser une simple articulation technique entre experts. A l'époque, Dieter Mack n'avait qu'une connaissance limitée de la musique balinaise, il ne pratiquait pas le gamelan, donc c'était plutôt une inspiration venant de ce qu'il avait entendu à Bali, mais de manière simple, en essayant de reproduire des airs et des techniques vues là-bas. Par ailleurs, je n'ai fait que des jam-sessions avec des musiciens australiens, néo-zélandais, japonais, hollandais ou indiens. En outre, j'aimerai aussi effectivement pouvoir faire jouer des compositions que j'ai écrite et qui nécessitent une grande précision d'exécution par des musiciens extérieurs à ma tradition, comme des Européens. Je pense que des Hollandais pourraient être les bons interprètes.
Comment vois-tu les relations entre les musiques de l'Indonésie et celles d'origine extérieure ?
Eh bien, il ne s'agit pas seulement de juxtaposer des musiciens d'origines différentes sur des instruments de deux cultures différentes, par exemple un saxophoniste jouant avec un joueur de calung, chacun conservant sa technique et ses habitudes musicales, il faut innover. Il faut essayer de nouvelles techniques, de nouvelles stratégies. Musiques Occidentale et Orientale doivent être comme les deux parents d'un couple. En s'associant ils peuvent faire un bel enfant.
Comment emploies-tu rythme, harmonie et mélodie dans tes propres compositions et quelle notation utilises-tu ?
Pour moi, ça marche au feeling. Je n'ai pas d'idées préconçues. C'est mon instinct qui me guide, ça part de sons dans ma tête et l'écriture suit. Ça peut être très abstrait ou directement sur l'instrument et bien souvent ça commence dans un cadre collectif, avec d'autres. Pour la notation, j'utilise les deux notations, javanaise (Note JPC : la notation kepatihan dérivée du système Galin-Paris-Chevé utilisant des chiffres) ou occidentale et même des notations graphiques.
Comment apprécies-tu les mélanges entre instruments traditionnels et contemporains ?
Comme je le disais dans ma réponse précédente, la clef est d'utiliser de nouvelles méthodes, de nouvelles techniques. Sinon le javanais fait du javanais et l'occidental fait de l'Occidental. Par exemple, concernant le problème important de la tonalité, de l'échelle, il ne doit pas y avoir de confrontation, nous nous trouvons désormais dans un univers multi-tonal et nous devons profiter de tout l'univers des sons qui sont à notre disposition.
Que peux-tu nous dire sur l'état des musiques traditionnelles en Indonésie ou sur leur futur ?
En Indonésie, nous sommes confrontés à un important problème de documentation, de recensement et de préservation de nos musiques. Par exemple, il existe un enregistrement de musique d'une tribu de l'Irian Jaya fait avant la Seconde Guerre Mondiale par des Allemands qui est conservé dans un Musée à Berlin. Donc déjà, si nous voulons l'écouter, nous devons aller sur place. Et en plus, cet enregistrement est une des seules choses qui nous restent de ces gens, car depuis ils ont tous disparus, victimes d'un tremblement de terre catastrophique qui a annihilé tout le groupe. De plus, la situation économique présente ne nous permet pas d'obtenir des fonds pour des projets de sauvegarde conséquents, donc mon idée est de coordonner le réseau des 700 stations de radio que l'Indonésie possède, d'Aceh au nord-ouest à Jayapura au sud-est, pour que, si celles-ci n'effectuent, ne serait-ce que 2 séances d'enregistrement de groupes locaux par an, nous nous retrouvions avec un fond de 1500 séances environ au bout d'une année. Moi-même, dans le cadre de Radio Geronimo, j'organise des sessions d'enregistrement dans les environs.
Peux-tu nous parler de tes autres activités (Geronimo, ACI/AKI, etc.) ?
Ici, à Radio Geronimo, je m'occupe de la programmation et de la recherche et développement. De plus je suis secrétaire général de l'AKI (Association des Compositeurs Indonésiens) qui regroupe 128 compositeurs en provenance d'Aceh, Medan, Padang Panjang, Jakarta, Bandung, Yogyakarta, Surakarta, Surabaya, Denpasar, Nusa Tengarah Bahrat et Sulawesi. Puis, j'organise annuellement le Festival International de Gamelan de Yogyakarta qui connaîtra en 1999 sa quatrième édition ainsi que d'autres activités en direction des jeunes.
Quels projets as-tu ? Vas-tu t'impliquer encore plus dans l'organisation de projets artistiques ?
J'ai conscience que notre futur va vers une culture globale, où les maîtres de l'information régneront; donc je pense que nous autres compositeurs devons passer par les média pour nous faire connaître. En effet quand je passe une composition contemporaine sur les ondes de Radio Geronimo, 120 000 personnes peuvent l'entendre contre 400 ou 500 dans une salle de concert. En Indonésie, à l'heure actuelle, nous ne disposons pas d'un bon système d'éducation artistique, donc l'éducation des gens passe principalement par la télévision qui est envahie par la musique commerciale. Comme nous sommes, pour des raisons économiques, exclus de la télévision, il nous reste alors la radio qui nécessite bien moins d'argent pour développer l'appréciation d'oeuvres non commerciales. Voici pourquoi je travaille dans une radio. Et une explication supplémentaire sur mon rôle d'organisateur : en 1986, j'étais au Canada lors du premier festival international de Gamelan qui s'est tenu à l'occasion de l'Exposition Universelle de Vancouver. C'est alors que certains groupes ont mentionné l'idée d'organiser d'autres festivals internationaux de gamelan, mais il n'y en a eu aucun avant que je n'organise la première édition de celui de Yogyakarta en 1994. Et ça m'a pris de 1991 à 1994 pour tout préparer, prendre les contacts nécessaires, en Indonésie comme au dehors. Donc bien entendu, ce travail d'organisation se fait au détriment de mes activités proprement musicales, surtout quand les choses vont mal, comme en 1998 où le festival a été annulé à cause des bouleversements politiques.
Quelle autre activité en dehors de la musique, apprécies-tu ?
Et bien voilà quelque chose d'important pour moi, j'ai de temps en temps besoin de m'éloigner des sons, je cherche le silence, et cela depuis que je suis jeune. Pour cela, je sors de Yogya et vais vers les collines au sud-est (Note JPC : près d'Imogiri ? Sapto dit "la falaise du village du Sultan"), et là, je monte au sommet de la plus haute et je reste sans bouger, ce n'est pas de la méditation..., je me relaxe en contemplant le paysage, j'ai besoin d'être seul. Je ne peux pas trouver ça près de chez moi. De 7 heures à 9 heures du matin avec seulement quelques bruits lointains qui me parviennent, comme par exemple une fermière qui chante un tembang [Sapto chante]. Je me sens proche du zéro, avec seulement ce faible chant du lointain, tout ça me donne de la force. Oui, c'est comme une régénération.
---> Extrait de l'interview : Sapto et le silence <---
Peux-tu nous parler de tes relations avec les musiciens français ?
Tout a commencé par l'intermédiaire d'Alain Billy, le directeur du Centre Culturel Français de Yogyakarta de l'époque, qui m'a parlé d'André Jaume. J'ai pris contact ensuite directement avec lui et il est venu à Java. Nous avons parlé de musique puis fait un tour de la région, nous avons visité le Merapi, Prambanan. La collaboration musicale a commencé avec une improvisation où nous avons essayé de retrouver les images et les atmosphères de nos promenades. Ça a duré plusieurs heures avec au moins une heure non stop, puis nous avons commencé à mettre en forme des compositions à partir d'extraits de notre improvisation. Ensuite, il y a eu d'autres musiciens comme Miqueu Montanaro, ou Alex Grillo avec lesquels mes échanges se sont faits simplement sans grande théorie, la musique n'occupait environ que 30 ou 40 pour cent de notre temps, le reste c'était des discussions sur toute sorte de sujets ou des blagues, donc pas seulement un échange entre techniciens de la musique, entre compositeurs, mais entre êtres humains qui essaient intensément de partager le plus de choses possibles, à l'image du gamelan où chacun essaie d'apporter sa contribution à l'oeuvre commune.
Quels qualités / défauts as-tu trouvé chez eux ou dans la musique que vous avez fait ensemble?
Avant le 3e album nous n'avons pas réellement mis sur pied des compositions, ce n'a été qu'un dialogue musical improvisé, et pas seulement pour moi, le leader du groupe, mais pour les autres musiciens aussi, entre André et Montanaro, entre Jijit et moi, entre Alex et Joko. Nous n'avons eu qu'une ou deux semaines alors qu'il nous aurait fallu 6 mois ou une année pour réellement élaborer des compositions. Ce qui m'a déplu ou déçu, c'est l'inachèvement d'une expérience qui n'a pas assez duré, qui n'a pas pu aller au bout de ses possibilités à cause du manque de fonds, un problème très classique dans notre domaine. Mais ce qui m'a beaucoup plu, c'est que, malgré la distance entre la France et Java, nous avons réussi à nous entendre pour communiquer, dialoguer et continuer l'expérience dans le futur, sans encore savoir ce qu'il en résultera. Peut-être cela n'aboutira qu'avec la prochaine génération de musiciens qui pourra juger de ce que nous avons fait.
Comment juges-tu leurs rapports avec les musiques traditionnelles de l'Indonésie ?
Quand j'ai travaillé avec André Jaume, c'était dans un contexte Jazz, pas dans un contexte traditionnel de gamelan. Avec Montanaro, c'était une rencontre, un dialogue, nous n'avons pas composé puisque, tant André que Montanaro, ne connaissaient les musiques de gamelan que superficiellement, par des cassettes. Avec Alex Grillo, ça a changé puisqu'il avait déjà connaissance des musiques de gamelan qu'il avait pris la peine d'apprendre chaque jour pendant 4 mois dans le cadre des ateliers de la Cité de la Musique en préparation de son voyage en Indonésie. Ce qui lui a permis de composer pour le gamelan. Je sais qu'il y a, en France, des gens qui connaissent le gamelan, qui sont capables d'interpréter ses pièces, tant simples que complexes et comme j'ai pu en discuter avec Gilles Delebarre de la Cité de la Musique, il est très important d'étudier les traditions musicales du gamelan pour pouvoir ensuite, et ça prendra peut-être 12 mois ou 12 ans, faire que le gamelan soit intégré par les musiciens français qui composeront alors leur propre répertoire de gamelan, un gamelan français, plutôt que javanais. Et ça se fera pas au niveau d'une connaissance intellectuelle, du type ethnomusicologique, mais au niveau de la pratique et de la composition musicale, d'une pratique musicale commune, sociale. C'est ça le gamelan.
Quelles impressions les spectateurs de tes concerts avec les musiciens français t'ont-ils fait part ?
Oui, j'ai d'ailleurs conservé quelques articles. Mais il s'agit surtout de réactions de spécialistes, pas du public courant qui se contente d'applaudir à la fin d'un concert. Et ces réactions m'ont semblé porter surtout sur les conditions acoustiques de nos concerts. C'est vrai qu'il est difficile de trouver en Indonésie un ingénieur du son qui maîtrise la prise de son et l'amplification d'un concert mélangeant des instruments de gamelan et des instruments d'autres origines. Je n'en connais qu'un, il est de Yogya et nous avons pu l'avoir avec nous lors de notre dernière tournée avec les musiciens français.
Pourrais-tu nous indiquer un musicien ou un type de musique que tu souhaiterais faire connaître ?
Ce que j'aimerais mieux faire connaître, c'est le type de musique non-commerciale ou traditionnelle que je m'applique à diffuser et à faire apprécier grâce au réseau de 51 stations de radio que j'ai organisé.
Y a-t-il quelque chose que tu souhaiterais ajouter ?
En ces temps de passage d'un millénaire à un autre, où l'on parle beaucoup de problèmes mondiaux, de groupements entre les pays comme chez vous avec l'Union Européenne, de crise économique, de bouleversements sociaux, je voudrais dire que ce qui me semble important c'est les mutations culturelles. En Indonésie, nous sommes en plein mouvement de réformes, mais on ne prête pas assez attention aux réformes culturelles. A partir de changements culturels, tout peut changer. Ce sont ceux-ci qui entraînent tout le reste. C'est à ça qu'il faut s'attacher.
CD de Sapto Raharjo
- Borobodur Suite
- Merapi
- Java
- Katak-katak Bertanggo - Extrait de Mangga Dibagi Dua - Tous droits réservés Alex Grillo - 1999
Sources additionnelles
- Un article en anglais du Jakarta Post
- Un in memoriam en indonésien
- le Festival International de Gamelan de Yogya